• Christophe

    Il est six heures au clocher de l'église
    Dans le square les fleurs poétisent
    Une fille va sortir de la mairie
    Comme chaque soir je l'attends
    Elle me sourit
    Il faudrait que je lui parle
    A tout prix

    Je lui dirai les mots bleus
    Les mots qu'on dit avec les yeux
    Parler me semble ridicule
    Je m'élance et puis je recule
    Devant une phrase inutile
    Qui briserait l'instant fragile
    D'une rencontre
    D'une rencontre

    Je lui dirai les mots bleus
    Ceux qui rendent les gens heureux
    Je l'appellerai sans la nommer
    Je suis peut-être démodé
    Le vent d'hiver souffle en avril
    J'aime le silence immobile
    D'une rencontre
    D'une rencontre

    Il n'y a plus d'horloge, plus de clocher
    Dans le square les arbres sont couchés
    Je reviens par le train de nuit
    Sur le quai je la vois
    Qui me sourit
    Il faudra bien qu'elle comprenne
    A tout prix

    Je lui dirai les mots bleus
    Les mots qu'on dit avec les yeux
    Toutes les excuses que l'on donne
    Sont comme les baisers que l'on vole
    Il reste une rancœur subtile
    Qui gâcherait l'instant fragile
    De nos retrouvailles
    De nos retrouvailles

    Je lui dirai les mots bleus
    Ceux qui rendent les gens heureux
    Une histoire d'amour sans paroles
    N'a plus besoin du protocole
    Et tous les longs discours futiles
    Terniraient quelque peu le style
    De nos retrouvailles
    De nos retrouvailles

    Je lui dirai les mots bleus
    Les mots qu'on dit avec les yeux
    Je lui dirai tous les mots bleus
    Tous ceux qui rendent les gens heureux
    Tous les mots bleus
    Tous les mots bleus

    Ajoutée par le 22 juil. 2008

    J'avais dessine sur le sable
    son doux visage
    qui me souriait
    puis il a plu sur cette plage
    dans cet orage elle a disparu

    Et j'ai crié, crié, Aline! Faut quelle revienne
    et j'ai pleuré, pleuré, Oh j'avais trop de peine

    Je me suis assis auprès de son âme
    mais la belle dame cètait enfuie
    je lai cherchée sans plus y croire
    et sans un espoir pour me guider

    Et j'ai crié, crié, Aline! Pour quelle revienne
    et j'ai pleuré, pleuré, Oh j'avais trop de peine

    Je nai gardé que ce doux visage
    comme une épave sur le sable mouillé

    Et jai crié, crié, Aline! Faut quelle revienne
    Et jai pleuré, pleuré, Oh j'avais trop de peine
    Et jai crié, crié, Aline! Faut quelle revienne
    Et jai pleuré, pleuré, Oh j'avais trop de peine
    Et jai crié, crié, Aline! Faut quelle revienne
    Et jai pleuré, pleuré, Oh j'avais trop de peine

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